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En dépit de quelques tentatives.de réconciliation suivies de rapprochements passagers, l'union des deux époux fut dès lors brisée; mais, si leurs per­sonnes demeurèrent séparées, il n'en fiât pas ainsi de leurs intérêts, et cette dernière circonstance devint pour la malheureuse femme une source de
. chagrins qui durèrent autant que sa vie.
Moins, de quatre années après son mariage, M. d'Epinay avait, par ses dépenses exagérées, compromis déjà sa situation et celle de sa femme, dont la dot était, en partie du moins, dévorée... M. de La Live de Bellegarde aimait tendrement sa belle fille, quiétait en même temps, comme on. Fa déjà dit, sa nièce. Il' ne pouvait voir d'un oeil indifférent son fils marcher à la ruine et y entraîner s'a femme. Aussi, pour remédier,.dans les limites du possible, à ce funeste état de choses, il dut con­seiller à sa bru de demander sa séparation de biens. Le Châtelet de Paris accueillit favorable-
■ ment la demande de Mmo d'Epinay et la sépa-
—-ration fut prononcéele 14 mai 1749, après, une.
enquête préliminaire dans'laquelle comparurent
comme témoins deux amis de la famille de La
Live. L'un, M. Letellier, était en quelque sorte